Dans l’engrenage
Pièce chorégraphique pour 7 danseurs
Mettre le doigt dans l’engrenage : s’aventurer dans une situation dont on ne pourra plus sortir.
Depuis plusieurs années la cie Dyptik s’interroge sur la révolte, sur les révoltes, qui marquent notre époque de façon vive et parfois violente. Sur scène, la tension est palpable, l’atmosphère urbaine, électrique, organique. Une scénographie métallique enferme et libère, protège et expose, les espaces s’ouvrent et se ferment, sources de contraintes et d’inspiration pour le corps et l’esprit. Chaque fracture du rythme ou de l’espace nous contraint à chercher une nouvelle manière de danser, d’exister.
Avec Dans l’engrenage, nous questionnons les limites de l’homme, sa capacité à endurer, à s’adapter, à résister à son propre système. A quel moment un individu, un peuple bascule dans la contestation ?
Quelles sont les limites qui font que chaque individu, se met en situation d’opposition de révolte ?
Dans l’engrenage se nourrit de cette fragilité humaine faite de contradictions et s’inspire de la violence d’une humanité en guerre contre elle-même depuis des siècles.
C’est dans cette discordance exacerbée que se construit le mouvement.
Puisant leur énergie aux sources du hip hop, l’engagement physique et émotionnel des interprètes, pour qui le geste incarne à la fois une forme de résistance mais aussi une fenêtre vers l’émancipation, aboutira à une danse à la fois intense, puissante et poétique pour aller à l’extrême d’un mouvement libérateur.
Fondée à Saint-Étienne par Souhail Marchiche et Mehdi Meghari, la compagnie de danse Dyptik développe depuis plusieurs années un travail croisé de recherche chorégraphique et d’accompagnement artistique autour des valeurs du hip hop.
Souhail Marchiche et Mehdi Meghari ont longuement mûri leur démarche d’ouverture emmenant les figures classiques du break au contact d’autres disciplines.
Avec En Quête (2012), ils formalisent leur collaboration en créant la cie Dyptik, pour assumer pleinement leur approche de la danse hip hop basée sur la rencontre et l’échange.
Au centre de leurs créations, le travail sur le corps, son identité, sa capacité à s’adapter, se transformer, se révolter…
Avec Dyptik (2014), création éponyme pour huit danseurs franco-maliens, les deux chorégraphes explorent la
notion d’identité dans une danse fusionnelle mêlant figures hip hop, danse contemporaine et transe rituelle.
D-ConstructionN (2016) pièce pour six danseurs, s’inspire de
la révolte des peuples, questionne cet espace temps où des hommes et des femmes s’unissent pour contester un existant et construire un idéal, avec comme point de départ le mur, la frontière, qui nous fait interroger l’espace.
La cie Dyptik organise également de nombreux projets d’actions culturelles et depuis 2014, le festival Trax dédié à la danse hip hop.
Direction artistique : Souhail Marchiche, Mehdi Meghari
Chorégraphie : Mehdi Meghari
Interprétation : Elias Ardoin, Evan Greenaway, Samir El Fatoumi, Yohann Daher, Vanessa Petit, Émilie Tarpin-Lyonnet, Marine Wroniszewski
Création Musicale : Patrick De Oliveira
Création Lumière : Richard Gratas
Production : Cie Dyptik
Coproductions : CCN de La Rochelle, CCN de Créteil, IADU la Villette (Fondation de France – Parc de La Villette), Centre culturel de La Ricamarie, Groupe des 20 (Rhône-Alpes – Auvergne), Théâtre du Parc d’Andrézieux-Bouthéon, L’Heure Bleue de St Martin d’Hères.
Aide à la création du Conseil Départemental de la Loire, de la Ville de St Etienne, de l’ADAMI et de la SPEDIDAM.
La Cie Dyptik est subventionnée par le ministère de la culture et communication – DRAC Auvergne – Rhône -Alpes, du Conseil régional Auvergne – Rhône -Alpes et la Ville de Saint-Étienne.
En résidence au CCN
du 31 octobre au 4 novembre
sortie de résidence vendredi 4 novembre à 18h30
à la chapelle Fromentin
entrée libre
information — réservation:
05 46 00 00 46